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Afrique

Activité fréquente et peu régulée

  • Dans de nombreux pays africains le métier d’agent est encore faiblement encadré voir informel.

  • De nombreux agents africains ne sont pas (encore) titulaires d’une licence FIFA officielle, mais exercent localement ou en partenariat avec des agents européens.

  • Les réseaux personnels comptent souvent plus que les statuts officiels : beaucoup d’agents travaillent grâce à leurs relations avec des entraîneurs, des dirigeants ou des scouts étrangers.

Nouveaux enjeux depuis la réforme FIFA

  • Depuis octobre 2023, les licences FIFA sont obligatoires pour toute activité de représentation internationale.

  • Cela pousse un nombre croissant d’agents africains à passer l’examen pour être en conformité.

  • Les agents étrangers viennent aussi recruter en Afrique, en direct ou par l’intermédiaire de scouts locaux.

Le marché du recrutement en Afrique

Exportateur massif de talents

  • L’Afrique est un bassin majeur de joueurs : jeunes, athlétiques, motivés, souvent à faible coût.

  • Les clubs européens, asiatiques ou du Golfe recrutent en masse dans les pays suivants :
    Sénégal, Côte d’Ivoire, Ghana, Nigeria, Cameroun, RD Congo, Mali, Afrique du Nord (Maroc, Tunisie, Algérie).

  • Les académies privées (Diambars, Génération Foot, ASEC Mimosas…) jouent un rôle central dans la formation.

Risques et abus

  • Des “faux agents” ou de réseaux illégaux tentent de profiter des espoirs de jeunes joueurs.

  • Des jeunes sont envoyés à l’étranger sans contrat clair, sans visa ou dans des conditions précaires.

  • Les clubs sérieux demandent aujourd’hui des garanties professionnelles (contrats, mandats, visa clair).

Le budget des clubs africains

Budgets très variables

Les budgets des clubs africains dépendent beaucoup :

  • du pays

  • du sponsoring et des droits TV (souvent faibles)

  • des participations en compétitions CAF (Champions League, Coupe de la CAF)

Exemples

  • Wydad Casablanca, Al Ahly, Raja, Zamalek : jusqu’à 5 à 10 millions € de budget annuel, parfois plus.

  • Mamelodi Sundowns (Afrique du Sud) : club le plus riche du continent, soutenu par des groupes privés puissants.

  • Clubs de Ligue 1 ivoirienne, ghanaienne, sénégalaise, etc. : budgets plus faibles, souvent entre 300 000 et 1 million €.

  • En Afrique subsaharienne francophone, les salaires mensuels des joueurs vont souvent de 100 à 2 000 €, sauf exceptions.

Particularités du marché africain

Mobilité des joueurs

  • Beaucoup de joueurs visent un départ vers l’Europe, le Golfe, l’Asie…

  • Certains pays africains servent de plateforme intermédiaire (ex. : Tunisie ou Maroc vers l’Europe).

Importance des compétitions CAF

  • Les clubs qui disputent la Ligue des champions africaine ou la Coupe de la CAF bénéficient de meilleures visibilités.

  • Ce sont souvent ces clubs qui investissent dans des joueurs étrangers ou qui exportent leurs jeunes.

Relations avec l’Europe

  • De nombreux agents européens ont tissé des réseaux locaux pour repérer les joueurs avant leur explosion.

  • Les filières francophones (France, Belgique, Suisse) sont très actives avec l’Afrique de l’Ouest.

En résumé

  • Agents africains : en transition vers plus de professionnalisation (licence FIFA).

  • Marché du recrutement : très actif, exportateur, mais encore fragile juridiquement.

  • Budgets : très disparates ; peu de clubs vraiment riches, sauf exceptions (Égypte, Maroc, Afrique du Sud).

  • Opportunités pour agents étrangers : placer des joueurs, organiser des transferts sortants, ou recruter pour des clubs étrangers à moindre coût.

Voici une sélection des clubs africains structurés et à contacter, reconnus pour leur organisation, solvabilité, performances continentales, et capacités à collaborer avec des agents

Al Ahly SC (Égypte)

  • Budget : plus de 60 M€ par saison, le plus élevé d’Afrique  

  • Organisation : excellence institutionnelle, 154 titres, revenus solides  

  • Pourquoi le contacter ? : club extrêmement professionnel, toujours en quête de talents pour renforcer ses rangs à haut niveau.

Mamelodi Sundowns (Afrique du Sud)

  • Budget : environ 30 M€ annuels, propriétaire très riche (Patrice Motsepe)  

  • Organisation : structure solide, vitrine du football africain, modèle “Shoe Shine & Piano”  

  • Pourquoi le contacter ? : club ambitieux, exporte et recrute à l’international, encadrement professionnel.

Espérance de Tunis (Tunisie)

  • Budget : 16 M€ (2022‑23), jusqu’à 17‑18 M€ en 2024  

  • Organisation : cotée en Bourse, structure financière transparente, plusieurs titres continentaux

  • Pourquoi le contacter ? : club stable et puissant dans la région, recherche souvent joueurs étrangers pour renforcer son effectif.

Wydad Casablanca / Raja Casablanca (Maroc)

  • Valeur d’équipe : Wydad ≈ 21 M€ ; Raja parmi les meilleurs d’Afrique (~78,7 rating)  

  • Organisation : gros centres de formation, infrastructure solide, fans mobilisés

  • Pourquoi les contacter ? : géants marocains, proches de l’Europe, bons pour développer et exporter les joueurs.

TP Mazembe (RD Congo)

  • Budget : environ 10 M€  

  • Organisation : riche histoire (finale C1, titre en 2010), personnel professionnel, renommée panafricaine  

  • Pourquoi le contacter ? : vitrine centrale pour l’Afrique centrale, capable de gérer exports vers l’Europe.

Enyimba FC (Nigeria)

  • Organisation : club étatique, deux fois vainqueur de la Ligue des Champions CAF, structure professionnelle

  • Pourquoi le contacter ? : entrée stratégique sur le marché ouest-africain, habitué à former et exporter.

Autres clubs à surveiller

  • Pyramids FC (Égypte) : club privé à forte croissance, finaliste de Ligue des Champions CAF  

  • Simba SC (Tanzanie) et Young Africans : clubs influents d’Afrique de l’Est, très actifs en interclubs  

  • ASEC Mimosas (Côte d’Ivoire) : très bonne académie, formateur de talents (Touré, Kalou…)  

Pourquoi collaborer avec ces clubs ?

  • Budget et stabilité : ces structures publient des chiffres clairs, respectent les délais de paiement.

  • Visibilité continentale : fréquentes participations en CAF Champions League / Super Cup.

  • Enjeux locaux forts : formations, export vers Europe/Asie/Golfe, partenariats internationaux

A titre d’exemples de Directeurs sportifs et responsables recrutement avec qui travailler

Al Ahly SC (Égypte)

Le directeur sportif est Mohamed Youssef, en poste depuis avril 2025.

C’est un club professionnel bien organisé, avec un budget estimé à plus de 60 M€ par saison.

Mamelodi Sundowns (Afrique du Sud)

La direction sportive est assurée par Flemming Berg, ancien responsable du développement au Danemark, nommé en 2022  .

Il est épaulé par Mike Ntombela, directeur du football professionnel.

Espérance Sportive de Tunis (Tunisie)

Le poste de directeur sportif est occupé depuis avril 2015 (avant de devenir entraîneur) par Khaled Mouelhi  .

Le club est structuré avec un Président (Hamdi Meddeb) et une direction générale solide.

Wydad Casablanca (Maroc)

Le Technical Director (équivalent directeur sportif) est Hassan Benabicha, nommé début 2025  .

En plus, fiché en 2025, Amine Benhachem a assumé un rôle de transition forte dans le recrutement.

Pourquoi viser ces interlocuteurs ?

  • Ce sont des clubs clairement professionnels, engagés en compétitions continentales, avec une structure interne formalisée.

  • Les profils listés sont décisionnaires dans les recrutements étrangers.